Quelques conseils pour l’achat du matériel

Pour votre baptême, le club de plongée vous prêtera tout le matériel dont vous avez besoin. Après quelques séances d’entraînement, vous devrez vous munir obligatoirement du matériel suivant : une paire de palmes, un masque et un tuba. Demandez systématiquement conseil aux moniteurs pour vous équiper.Attention aux lots palmes-masque-tuba peu onéreux mais pas toujours excellents !


Les palmes

Le modèle que vous choisirez dépend de votre morphologie : la même paire de palmes ne convient pas à tout le monde ! Attention aux « problèmes de dos » pour tous les jeunes plongeurs avec les voilures longues. Et n’oubliez pas que la palme « turbo » n’existe pas : la meilleure palme du monde + une mauvaise technique ne vous donnera pas une propulsion efficace.Il existe différents types de palmes :

  • « chaussantes » qui se mettent en principe avec des chaussons (environ 15 euros, 3 ou 4 mm d’épaisseur).
  • « réglables » qui se mettent en principe avec bottillons à semelle et ne peuvent pas être portées pieds nus.

Votre achat : compter de 40 à 80 euros pour une bonne, voire très bonne paire. Celles-ci sont globalement plus chères. Une paire de bottillons coûte de 30 à 40 euros selon l’épaisseur.Si possible, effectuez votre achat le soir. Les pieds gonflés et fatigués ne supportent pas certains défauts qui pourraient passer inaperçus, frais et dispos.
Si vous achetez une paire de palmes chaussante qui vous convient pieds nus, vous ne pourrez plus la mettre avec des chaussons, d’où un deuxième achat lors de la première sortie en milieu naturel.
Ne choisissez pas un modèle serré, en particulier sur le coup de pied, sinon crampes et froid aux pieds garantis. Comment savoir si la pointure est correcte ? Conservez votre palme au pied quelques minutes. L’engourdissement et la gêne ne tarderont pas à se manifester. Vous devez pouvoir passer un doigt entre la cheville et l’arrière de la palme.

Optez de préférence pour une paire de palmes légères, avec :

  • une voilure de longueur moyenne en plastique (35 à 40 cm pour la voilure seule).
  • une partie chaussante (englobant bien le talon) en caoutchouc.

Le masque

Les critères de choix sont, dans l’ordre :

  1. étanchéité
  2. prise de nez facile avec ou sans gants
  3. volume réduit
  4. bon champ de vision
  5. matière, couleur

A éviter :

  • le masque avec un volume trop important.
  • le masque à glaces latérales : il peut provoquer, dans certains cas, une gêne visuelle.

Votre achat : il existe d’excellents masques autour de 30 euros. N’achetez pas un masque ayant un « look d’enfer » mais un bon masque, qui convient à la morphologie de votre visage. Le masque doit bien s’adapter au visage ; il doit tenir seul (sans la sangle) sous l’effet d’une inspiration par le nez. Optez pour un masque où le nez est bien dégagé (donc accessible pour un pincement de compensation) et qui comporte si possible une sangle double au niveau du dessus du crâne.

Votre vue est corrigée ?

Vous pouvez alors faire poser des verres correcteurs sur votre masque. Consultez votre opticien habituel ou bien l’un de ceux conseillés sur la liste indicative des magasins de plongée. Mais avant de faire monter des verres correcteurs, plongez avec votre masque pour être sûr qu’il vous convient parfaitement.
Attention, renseignez-vous, certains masques ne permettent pas de poser des verres correcteurs.
Un conseil : N’achetez pas des verres « tout prêt » vendus par certains magasins de plongée.
Consultez votre ophtalmologiste et votre opticien.


Le tuba

Choisissez un modèle simple, au diamètre suffisant pour assurer une ventilation sans effort excessif. Les tubas un peu souples ou ceux incurvés pour s’adapter au profil de la tête sont plus agréables mais plus chers. Nous vous conseillons de prendre le plus simple (et donc le moins cher). Les autres, c’est surtout du gadget.
Et le prix ? On trouve d’excellents tubas entre 6 et 10 euros.
Attention, en plongée, le tuba se glisse sous la sangle du masque généralement. Mieux vaut éviter les tubas ayant un passant moulé dans lequel on glisse la sangle du masque.
N’oubliez pas qu’un tuba se perd trop facilement pour y mettre une fortune !


La ceinture

Inutile à la piscine et en fosse, ne l’achetez que pour vos sorties mer.

Choisissez simple : la boucle à largage rapide d’une seule main. La sangle doit être assez épaisse : nylon, caoutchouc ou coton. Éviter pour une raison de sécurité la ceinture de type « Marseillaise » (avec une boucle de ceinture à trous classique). Il existe des ceintures avec poches à plombs (mais ça coûte une fortune !). Préférez investir dans 2 ou 3 « stop-plomb » coulissant.
On trouve également des poches indépendantes à glisser sous la ceinture.
Et le prix ? Entre 5 et 10 euros pour les modèles les plus simples et c’est largement suffisant.


Les plombs

Indispensables en mer, vous ne serez pas amenés à en porter en piscine. Ne portez jamais de plomb sans combinaison. Attendez avant d’en acheter ! La plupart du temps les plombs sont prêtés sur place lors de nos sorties (sauf pour Ploumanac’h).


Combinaison – détendeur – gilet stabilisateur

Lors des stages organisés par le club de plongée, ce matériel pourra être mis à votre disposition dans la limite de notre stock ; à l’exception de la combinaison (que nous vous recommandons de louer plutôt que d’acheter, au début). Lorsque vous aurez décidé d’acheter, essayez le matériel avant d’effectuer votre choix et demandez conseil à vos moniteurs.
Bon à savoir : certains magasins de plongée vendent, en fin de saison, les combinaisons qui ont été louées. Vous pouvez réaliser, dans certains cas, d’excellentes affaires !

Le prêt de matériel, lors de sortie club, va en priorité aux niveaux 1, à partir du niveau 2, il vaut mieux avoir une partie de son matériel. A partir du niveau 3, il est conseillé d’avoir son propre matériel au complet (sauf bouteille).

Nous vous recommandons de rincer régulièrement votre matériel à l’eau claire pour lui assurer une longue vie.